صوت الجالية

Liquidation judiciaire de l’association cultuelle : la mosquée de Mantes-la-Ville fermée jusqu’à nouvel ordre

Che(è)r(e)s adhérent(e)s, fidèles et ami(e)s,

Une de nos associations, Association des Musulmans de Mantes Sud (AMMS) a fait l’objet d’une mesure de liquidation judiciaire par décision de justice rendue le 23 avril 2024. Nous avons interjeté appel de cette décision devant le tribunal judicaire de Versailles étant donné que le motif invoqué pour motiver cette décision est inexact.

En effet l’assignateur prétend que notre association est en « cessation de paiement » ce qui est complètement démenti par les faits : l’association est à jour de ses salaires, des cotisations sociales, a honoré ses échéances fournisseurs…

De plus et à la date de la décision, la somme exigée était disponible sur le compte bancaire de l’association.

 Factuellement tout est parti d’un reste de facture non payé par notre association. La société AJS BAT avait réalisé des travaux de gros œuvre dans notre bâtiment en 2018. Sur une facture totale de 204 000€, nous avions réglé 178 000€ et avions refusé de régler les 26 000€ restants car la société qui avait été liquidée elle-même à ce moment-là avait abandonné le chantier sans terminer les travaux.

 Dans notre comptabilité certifiée, notre bâtiment du 10 rue des merisiers est valorisé à plus de un million et demi d’euros. Sachant que nous l’avions acquis à 600.000€, c’est donc plus de 900.000€ qui ont été investis juste en travaux, soit une moyenne de 100.000€ par ans en budget d’investissement auquel s’ajoutent les frais d’entretien et de fonctionnement.

Tout ceci témoigne de la bonne santé et de la bonne gestion financière de l’association. Nous en profitons pour exprimer notre gratitude aux fidèles et à nos donateurs qui nous ont toujours exprimé leur confiance et leur reconnaissance pour le travail accompli grâce aux membres et bénévoles de l’association. Nous les remercions également pour leurs très nombreux messages de soutien et de solidarité depuis le début de cette affaire.

 En plus de l’appel de cette décision que nous avons régularisé, nous saisissons également le premier juge de la Cour d’appel pour une demande de suspension de cette décision de liquidation prononcée à notre encontre.

 Une décision finale sera rendue par la Cour dans les prochaines semaines. Nos avocats sont confiants et nous avons foi en l’Etat de droit et avons confiance en la justice. Et c’est dans ce même registre du respect du droit que nous sommes contraints de suspendre les offices ces quelques semaines le temps que la décision finale soit rendue

 L’exploitation faite de cette affaire par nos détracteurs habituels dépasse largement le niveau de l’affaire elle-même. Le but, comme d’habitude est clairement de calomnier et essayer de jeter le trouble sur la bonne gestion de notre association.

C’est peine perdue car nos procédures de travail sont rigoureuses et nous avons toujours été entourés par des professionnels.

Amis, c’est surtout peine perdue parce que la relation qui lie l’association à ses adhérents, fidèles et sympathisants s’est renforcée durant ces dix dernières années ; en témoignent les réalisations tant sur le plan du culte que sur les plans social, culturel et de l’enseignement.

 En plus des projets novateurs portés par l’association c’est surtout le modèle et le positionnement de l’association qui dérange ces malfaisants. En effet et depuis sa création, l’AMMS a été attachée à défendre un Islam du juste milieu avec une pratique ouverte, une gestion rigoureuse et transparente et surtout refuser l’instrumentalisation politique du champ religieux.

Toutes ces raisons font de l’AMMS une cible de choix pour ceux qui ont instauré dans le Mantois ces trente dernières années un système clientéliste et électoraliste qui n’a épargné aucun champ même le religieux. Et à l’approche des nouvelles échéances électorales, ces mêmes acteurs et leurs courroies de transmission s’activent à essayer de discréditer tout acteur ne cédant pas à leur chantage.

 Nous avons d’ores et déjà engagé des poursuites contre les attaques gravement diffamatoires contre notre association et son Président notamment à l’encontre du journal « gratuit » et son directeur de publication. Un journal qui coûte cher au contribuable yvelinois car très fortement soutenu par le Conseil Départemental qui y achète de très nombreuse pages publicitaires.

Tout ceci témoigne d’un journal si peu indépendant et fait si peu cas de la liberté d’informer dans un mélange des genres fortement préjudiciable à l’information juste et équilibrée à laquelle le public a droit

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